CONSEILS: Agir pour le coeur des femmes

Agir pour le Coeur des Femmes 

Près de 2 milliards d’adultes sont exposés à un risque de maladie en raison d’un manque d’activité physique. Ca commence à faire beaucoup 😳

Une nouvelle étude de l’OMS publiée dans The Lancet montre que près d’un tiers (31 %) des adultes dans le monde, soit environ 1,8 milliard de personnes, ne pratiquent pas une activité physique conformément aux niveaux recommandés (30 minutes par jours en moyenne). Un chiffre qui a augmenté de 5 points entre 2010 et 2022…

L’inactivité physique est toujours plus fréquente chez les femmes que chez les hommes à l’échelle mondiale, avec des taux d’inactivité de 34 % contre 29 %. Dans certains pays, cette différence peut atteindre 20 points de pourcentage. En outre, les personnes de plus de 60 ans sont moins actives que les adultes plus jeunes.

Les taux d’inactivité physique les plus élevés ont été observés dans la région Asie-Pacifique où le revenu est élevé (48 %) et en Asie du Sud (45 %), les niveaux d’inactivité dans d’autres régions allant de 28 % dans les pays occidentaux à revenu élevé à 14 % en Océanie.

Mais n’allons pas chercher trop loin la solution : il s’agit simplement de saisir toutes les occasions pour marcher 💪 Et oublier l’ascenseur ou l’escalator pour prendre l’escalier. En retrouvant le réflexe de bouger, la prévention est en marche 😉

Source: https://www.linkedin.com/posts/claire-mounier-vehier-4115181a9_santaez-prevention-marcher-activity-7213491557503561728-KMdr?utm_source=share&utm_medium=member_ios

Burn-out : quand le travail nous consume de l’intérieur

Burn-out : quand le travail nous consume de l’intérieur

Surcharge de travail, objectifs impossibles à atteindre, sentiment d’injustice ou conflits d’équipe sont autant de facteurs qui peuvent conduire au burn out. Reconnaître ces signaux est crucial, car une fois installé, le burn out peut avoir des répercussions profondes sur tous les aspects de la vie, y compris la vie sociale, familiale, et bien sûr professionnelle. En outre, il peut avoir un impact significatif sur la santé mentale et physique, soulignant ainsi l’importance de détecter précocement les premiers signes de cet état d’épuisement.

Source: https://hellocare.com/blog/burn-out-travail/

Attention à la consommation de sel cachée dans notre alimentation quotidienne

Docteur Oumou’s Post

Attention à la consommation de sel cachée dans notre alimentation quotidienne 🧂 Qui n’aime pas le goût qu’apportent ces petits cubes d’assaisonnement à nos plats favoris ? Mais attention, ils peuvent contenir plus de sel que vous ne le pensez !

🧂 Une consommation de plus de 5g de sel par jour (ce qui équivaut à environ une cuillère à café) peut entraîner une pression artérielle élevée, des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux et d’autres problèmes de santé graves.

❤️ Profitons de nos plats préférés, mais gardons un œil attentif sur notre consommation de sel.

Source: https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7101317670121132032?updateEntityUrn=urn%3Ali%3Afs_updateV2%3A%28urn%3Ali%3Aactivity%3A7101317670121132032%2CFEED_DETAIL%2CEMPTY%2CDEFAULT%2Cfalse%29

Les stratégies comportementales pour arrêter de fumer

Les stratégies comportementales pour arrêter de fumer : qu’est-ce qui fonctionne ?

Le tabagisme est une épidémie et la cigarette en est le principal responsable.

Dans le monde, on estime qu’environ un adulte sur quatre fume du tabac. Cette situation est alarmante, car le tabagisme est l’une des principales causes de maladies et de décès prématurés. Les groupes plus âgés, tels que les personnes âgées de 50 à 70 ans et plus, sont particulièrement touchés, car la plupart des décès liés au tabagisme surviennent dans ces populations.

Que doivent donc faire les personnes qui fument ? Arrêter… est la réponse évidente. Mais, comme nous le savons, le chemin qui mène à l’arrêt du tabac est rarement sans embûches ou facile. Pour beaucoup, la volonté d’arrêter de fumer ne suffit pas. Pour atteindre cet objectif, il leur faut du soutien.

Le soutien peut prendre la forme de médicaments et/ou de stratégies comportementales. Les stratégies comportementales, qui visent à réduire ou à arrêter de fumer en améliorant la cognition et en modifiant les attitudes, sont attrayantes pour certaines personnes. En effet, les médicaments peuvent s’accompagner d’effets secondaires indésirables tels que des troubles du sommeil et des nausées.

Les stratégies comportementales peuvent-elles donc aider les fumeurs et les fumeuses à arrêter de fumer ? Pour répondre à cette question, nous nous référons à une récente méta-analyse en réseau qui a évalué la capacité de diverses stratégies comportementales à y parvenir chez des personnes en bonne santé physique et mentale, par rapport à des conseils brefs.

Ce que la recherche nous apprend

L’étude a porté sur 17 stratégies comportementales, dont huit se révèlent potentiellement efficaces, mais pour des durées variables.

Par ordre décroissant d’efficacité, les stratégies comportementales qui aident les personnes à s’abstenir complètement de fumer pendant une période de 7 jours avant l’évaluation sont les textos, le counseling téléphonique, l’éducation à la santé, les entretiens de motivation, les documents d’autoassistance combinés au counseling téléphonique, les incitations financières et le counseling en vidéo. De même, les incitations financières et l’éducation cognitive en face à face aident les personnes à s’abstenir complètement de fumer pendant une période de 30 jours avant l’évaluation. Toutefois, ce sont les incitations financières et les entretiens de motivation qui aident les participants et les participantes à parvenir à une abstinence continue, c’est-à-dire à ne pas fumer à partir de la date d’arrêt qu’ils se sont fixée, quelle qu’elle soit, et ce jusqu’à l’évaluation. En fin de compte, le counseling en vidéo, l’éducation cognitive en face à face et les entretiens de motivation semblent être les stratégies optimales à chaque période, respectivement. Malheureusement, le courrier électronique, l’entraînement physique, le traitement basé sur la pleine conscience, l’absence de contact, les applications d’aide à l’arrêt du tabac, les sites web d’aide à l’arrêt du tabac, seuls ou combinés à du counseling téléphonique ou à des textos, et les documents d’autoassistance ne semblent pas avantageux pour les personnes en bonne santé. 

D’autres données de haute qualité sont nécessaires pour valider davantage certains de ces résultats et accroître la qualité de la preuve, car notre certitude varie actuellement de très faible à modérée en fonction de la stratégie. Cela dit, il est essentiel d’arrêter de fumer et il existe un large éventail de stratégies qui peuvent aider les gens à atteindre leur objectif. Les personnes devraient discuter de tous les soutiens disponibles avec leur équipe de soins de santé et travailler ensemble à l’élaboration d’un plan d’arrêt personnalisé qui correspond à leurs souhaits et à leurs besoins.

Source: https://www.mcmastervieillissementoptimal.org/blog/detail/blog/2024/05/23/les-strat%C3%A9gies-comportementales-pour-arr%C3%AAter-de-fumer-qu-est-ce-qui-fonctionne

Aidons à s’équiper et prendre soin de ces citoyens

AIDONS L AFRIQUE A S EQUIPER ET PRENDRE SOIN DE CES CITOYENS : aidons-nous.

« Belle aventure humaine au Centre Medico-chirurgical humanitaire Morija à Kaya (Burkina Faso). Tous les jours nous faisons de belles rencontres et essayons d’améliorer la condition physique de bons nombres de nos patients.
Voici la vidéo d’une patiente en situation de handicap moteur depuis 15 ans qui après prise charge retrouve une nouvelle vie.

De nombreux déplacés internes vivants en situation de handicap moteur, du fait de leur rapprochement des structures de santé spécialisées comme le nôtre, consultent pour prise en charge. C’est avec plaisir que nous les accueillons au Centre Medico-chirurgical Morija à Kaya et tentons d’apporter des solutions à leurs problèmes. La crise actuelle est une opportunité que nous devons saisir pour apporter un changement qualitatif dans la vie de nos concitoyens en faisant preuve de solidarité, et de don de soi.
Ensemble, un avenir meilleur est possible pour tou

Le handicap n’est pas une fatalité. Ensemble un monde meilleur pour tous est possible ».
Merci a tous les partenaires. handicap avenir afrique

Avec Dr Christian Terance Marius Nezien
MD, Chirurgien Orthopédiste Traumatologue
Centre Médico chirurgical Morija •
Université d’Abomey-Calavi
Centre-Nord Burkina Easo.

Source: https://www.linkedin.com/posts/docteur-oumou-23384a96_handicap-avenir-afrique-activity-7032340302937882624-a27v/?utm_source=share&utm_medium=member_ios

Sensibilisation sur le respect des presciptions médicales

En Afrique plus de 25000 hospitalisations par an causées par le non respect des rendez-vous médicaux et /ou par le non respect des prescriptions médicales.
Ce qui cause souvent des résistances et complications surtout chez les patients atteints de maladies non transmissibles.

Et pourtant, ces mêmes patients respectent souvent à la lettre leurs prescriptions ailleurs (tradi-praticiens, charlatans, auto-medications, conseils non spécialistes de l entourage et du grand public)

Le langage a tenir devant ces patients qui souffrent de pathologies chroniques doit sortir du cadre paternaliste, culpabilisant

Ils ont besoin de comprendre la physiopathologie, l origine et les conséquences de l évolution…mais surtout de positivité ??♥️.

Dire a des patients « non ton diabète est a vie » est moins encourageant que « si tu parviens à l equilibrer -et c est possible- ton organisme fonctionne comme si tu n as jamais eu de diabète ».

La solution pour le respect des RDV dans nos hôpitaux publiques devrait être une priorité pour nos autorités sanitaires. D abord créer une digitalisation des dossiers avec des SMS ou audios sur Whatsap automatique avec les langues locales. Oui c est très possible avec l IA.
Retrouvez tous les documents en un seul point pour un suivi correcte de ces patients vulnérables.

Après tout, nous ne traitons pas des chiffres mais des humains.
N oublions pas que la mor bi-mortalité augmente avec le nombre d hospitalisation par an??.

#ObservanceTherapeutique
#RehospitalisationEvitable
#MaladieNonTransmissible
#DigitalisationDossierMalade.

source : https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7101565401137860608/

L’hépatite B entraine plus de dommages que l’infection à VIH

Les complications de l’infection chronique liées à l’hépatite B entrainent plus de dommages que l’infection par le VIH au Sénégal, a déclaré samedi le docteur Mamadou Guèye, hépato- gastroentérologue à l’hôpital général de Grand-Yoff.
‘’Actuellement, les complications de l’infection chronique par l’hépatite B entrainent plus de dommages que l’infection par le VIH . Dans les structures sanitaires, les chiffres sont très élevés sur les cas de décès liés aux complications de l’hépatite B, notamment le cancer du foie’’, a indiqué le docteur Guèye.

L’enseignant-chercheur à la faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) faisait sur une communication sur le thème de la Journée mondiale contre les hépatites ‘’Agir contre l’hépatite virale, dépister et traiter’’, célébrée ce 28 juillet dans le monde entier. En plus de cette conférence, cette journée a été commémorée par l’association “Safaara Hépatites’’, à travers un dépistage de masse de l’hépatite B à la place Bayé de Ouakam pour les populations.

Revenant sur la maladie, le conférencier a souligné que ‘’ c’est une infection qui touche le foie, un organe important qui sert de filtre pour l’organisme’’. ll estime qu’”il est important de prévenir ces complications à travers le dépistage, car malheureusement cela atteint le plus souvent des sujets jeunes’’.
‘’C’est une maladie méconnue avec des délais de diagnostic tardifs, qui viennent à un stade avancé et tout cela peut être prévenu par le dépistage’’, a-t-il ajouté.

Selon lui, ‘’l’hépatite B est un fléau mondial, et le Sénégal fait partie des pays de forte endémie’’. Il précise que “d’après les chiffres du Programme national de lutte contre les hépatites, la prévalence est estimée à 10%’’. Cela revient à dire qu’’”un Sénégal sur dix est porteur chronique de l’antigène et donc est infecté par l’hépatite B’’.

‘’Il est important d’informer les populations , de les sensibiliser par rapport au dépistage, pour qu’on puisse connaître le statut et les prendre en charge en cas d’infection avant que n’apparaissent ces complications qui peuvent être dramatiques‘’, a encore dit le spécialiste.

Il a indiqué que ‘’selon l’OMS, les pays qui ont une prévalence de plus de 8 % comme la plupart des pays de l’Afrique Subsaharienne, de l’Asie du Sud est sont des pays endémiques’’.

Pour le président de l’association “Safaara Hépatites’’, Ibrahima Guèye, ‘’ cette célébration est une manière d’impliquer toutes les communes du pays pour développer la sensibilisation communautaire de l’hépatite B au niveau des populations’’.

‘’Actuellement, il y a même des divergences sur les chiffres. Nous pensons que si nous voulons avoir un programme avec des résultats, il faut revoir les choses‘’, a lancé le président de l’association Safara Hépatites. 


Source : https://www.sante.gouv.sn/Actualites/aps-l%E2%80%99h%C3%A9patite-b-entraine-plus-de-dommages-que-l%E2%80%99infection-%C3%A0-vih-expert

La prise en charge difficile des maladies mentales au Sénégal

Mieux vaut prévenir que guérir. Le directeur du centre de santé mentale Dalal Xel de Thiès, le frère Étienne Sène, regrette que la majorité des Sénégalais atteints de troubles mentaux arrivent trop tard aux services de consultation. Ce qui, selon le frère Sène, complique la prise en charge de ces malades. ’’Si l’on prend les statistiques, la moitié des patients parcourt la médecine traditionnelle avant de venir, et malheureusement, ils (arrivent) au moment où la maladie commence à se compliquer’’, a-t-il confié à nos confrères de l’APS, au terme de la cérémonie d’ouverture de la 29e journée mondiale de la santé mentale. 

Les chiffres sur la santé mentale et sa prise en charge font parfois défaut au Sénégal. Mais selon le responsable national de la lutte contre les maladies, Dr Babacar Guèye, le pays a recensé plus de 86.000 malades mentaux dans ses hôpitaux psychiatriques en 2020. “Nous avions enregistré 86.547 dans nos structures psychiatriques et 3.515 cas d’hospitalisation”, a-t-il précisé. 

Des moyens insuffisants

A l’heure du Covid-19, la santé mentale des Sénégalais a été éprouvée. Mais la prise en charge des troubles mentaux laisse à désirer. En mars 2019 déjà, la Division Santé Mentale du ministère de la Santé regrettaait dans un rapport “l’insuffisance des ressources humaines, de personnels qualifiés dans la prise en charge psychiatrique, de budget alloué à la santé mentale et l’indisponibilité des psychotropes”.

 

Aujourd’hui encore, les bonnes intentions ne se concrétisent pas en investissements. La semaine dernière, on a fait retourner pas mal de patients, faute de lits. Il n’y a pas tout le temps de places disponibles pour prendre en charge les patients’’, a déploré le directeur de Dalal Xel.

Source : https://www.allodocteurs.africa/sante-mentale-le-senegal-souhaite-une-consultation-rapide-des-malades-6733.html

Comment manger sain, écolo et pas cher ?

Comment manger équilibré avec un petit budget ? Je planifie mes repas

33 % des pertes alimentaires viennent des déchets de préparation, des recettes des repas et des produits périmés jetés. La règle d’or : l’anticipation.

J’établis mes recettes dans un menu

Prévoir ses recettes pour la semaine dans sa liste de courses permet d’optimiser les achats et d’assurer des repas équilibrés. « Il faut se baser sur les recommandations, explique Benjamin Allès, épidémiologiste, chercheur Inrae (Institut national de la recherche agronomique) à l’EREN (Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle). Au moins 5 fruits et légumes (400-500 g), 2 produits laitiers, des féculents complets et un peu d’huile végétale (noix, colza, olive) chaque jour, 2 portions de poisson maximum (dont 1 de poisson gras) et au moins 2 portions de légumes secs par semaine. » Les viandes (bœuf, mouton, agneau, porc) doivent être réduites à moins de 500 g par semaine. « Les experts estiment qu’il n’existe pas de consommation minimale de viande pour être en bonne santé. Mieux vaut faire plus de place aux protéines végétales, volailles et œufs. » Pour dresser sa liste de courses, on tient compte du nombre de personnes, du jour des courses, du temps que l’on a (on s’aide de la Fabrique à menus sur manger-bouger.fr).

J’achète les fruits et légumes à différents stades de maturité

« À température ambiante, la plupart des fruits et légumes continue à mûrir après récolte, explique Catherine Renard, chercheuse à l’Inrae. On achète bien mûrs ceux destinés à être consommés en début de semaine et moins mûrs ceux que l’on prévoit pour plus tard. »

Je m’avance quand c’est possible

Planning chargé ? On se met au batch-cooking qui consiste à avancer dans ses recettes le week-end pour ne plus avoir qu’à mettre les pieds sous la table en semaine. On épluche et on coupe les légumes, on cuit les légumineuses et céréales, on réalise les sauces et on cuisine ce qui peut l’être (viandes ou poissons mijotés, ratatouille, quiches, soupes…). Reste à assembler et si nécessaire à réchauffer : plus de prise de tête chaque soir pour décider quoi manger !

J’adopte de nouvelles habitudes culinaires

Certains aliments phares et réflexes de préparation permettent de réaliser des menus à la fois sains, bon marché et écolos.

J’opte pour le fait maison pour manger sainement et écolo

Côté environnemental, « moins il y a d’étapes dans la transformation d’un aliment, moins il est susceptible d’être consommateur d’énergie et plus on a de possibilité de connaître l’origine des matières premières », constate Sarah Martin, ingénieure à l’Ademe.

Côté santé, la transformation appauvrit les aliments en certains nutriments et les charge en sucre, sel, additifs

Côté économique, si certains produits ultra-transformés sont peu onéreux, cela s’explique souvent par la médiocrité de leur composition. Si on opte pour un produit frais et de qualité (peu d’additifs, ingrédients nobles… ), le coût s’envole, et le fait maison sort gagnant.

Je décline les aliments bon marché et santé sous toutes leurs formes

C’est-à-dire :

 

  • les œufs : à manger durs, en omelette, gratins, flans…
  • les légumes secs (légumineuses) : à préparer en dhal, chili sin carne, purées…
  • les conserves de poissons : à intégrer dans des entrées, salades, quiches, pizzas, feuilletés, pour farcir des pommes de terre…
  • le lait, le fromage blanc et les yaourts : dans les crèmes, gâteaux, sauces blanches…

 

J’utilise tout ce qui est comestible

Fanesfeuillestiges et trognons, filaments, peaux renferment des nutriments, et se mangent : potages, pestos, chips… Les parures de poissons et les os de viandes permettent de réaliser des soupes et bouillons.

Je bois l’eau du robinet

L’eau en bouteille nécessite une grande quantité d’énergie pour être transportée et stockée, et est souvent dans du plastique. Soumise à des contrôles sanitaires stricts, l’eau du robinet affiche uncoût moyen 100 à 200 fois moins élevé.

Je valorise les aliments riches en protéines végétales

Les produits végétaux sont moins coûteux et ont un impact environnemental plus faible que les produits animaux. « Les émissions de méthane liées à la digestion des ruminants sont importantes, et la consommation massive de poisson favorise la surpêche et les élevages intensifs » explique Sarah Martin.

Comment faire pour moins jeter ? Je conserve bien les aliments

Chaque Français jette en moyenne 30 kilos de nourriture encore consommable par an ! En plus d’une bonne organisation, il est essentiel de savoir stocker et consommer les denrées correctement.

Je recycle les restes de nourriture

Prévoir 2 à 3 “repas restes” hebdomadaires permet de moins gaspiller. Cuits, les viandes et poissons se conservent 2 jours, les légumes 3 à 4 jours, les œufs 5 jours, les féculents et légumineuses 5 jours. On les place dans des contenants hermétiques et on vérifie l’aspect avant de consommer. Avec un reste de céréales, on prépare des galettes, des boulettes ; avec des légumes, une purée, un gratin ; avec de la viande ou du poisson, du hachis ; avec du pain, des tartines…

J’essaie la conservation longue durée

Bon marché en saison ou lors de promotions, de nombreux aliments peuvent être conservés de multiples façons. « La congélation est idéale car elle permet de les garder facilement avec peu de déperdition, recommande Catherine Renard.

Les fruits peuvent être congelés tels quels, coupés. À l’exception de ceux que l’on consomme crus, les légumes se congèlent bien aussi, mais doivent être blanchis 3 min au préalable. Après décongélation, tous doivent être cuits avant d’être consommés. » On peut aussi réaliser des préparations (ratatouille, coulis… ) et les congeler.

La viande et le poisson peuvent aussi être congelés, mais bien frais.

Autre solution : la boite de conserve. « Cette technique est à réserver aux fruits dont l’acidité empêche le développement d’agents toxiques, prévient notre experte. Pour les autres aliments, il faut être équipé et respecter des règles d’hygiène strictes. »

J’adopte le bon endroit et le bon conditionnement

« Fragiles, salades, choux… doivent être placés dans le bac à légumes du réfrigérateur, recommande Catherine Renard. Tomates, courgettes, melon… peuvent rester à température ambiante. »

Pas de réfrigérateur pour la pomme de terre, l’oignon… qui doivent en revanche être protégés de la lumière et de l’humidité.

Dans tous les cas, on préfère les sacs en papier qui protègent de la déshydratation tout en laissant respirer.

Comment bien se nourrir sans dépenser plus d’argent ? J’achète avisé et futé

Face à la hausse des prix, les bons plans existent et, armé d’astuces simples, on peut trouver des aliments sains à petit budget.

Je fais régulièrement un inventaire de mes stocks

« Au réfrigérateur, les produits frais emballés doivent être consommés avant la DLC (date limite de consommation) », explique Catherine Renard.

 

  • Les produits laitiers non ouverts peuvent tenir quelques jours supplémentaires : on élimine en cas d’odeur suspecte.
  • Quant aux œufs, ils sont consommables jusqu’à 28 jours après la date de ponte.
  • Si les produits d’épicerie sont eux aussi soumis à une date de durabilité minimale (DDM), ils peuvent être consommés au-delà, stockés au sec et à l’abri de la lumière et de la chaleur (2 à 3 ans pour les conserves, 1 an pour les riz, pâtes, farine, céréales, légumes secs, 6 mois à 1 an pour les huiles, sans limite pour le chocolat, le sucre et le miel) : seules leurs qualités organoleptiques peuvent être altérées.
  • On surveille enfin les surgelés. « Leurs qualités, notamment les acides gras des poissons, s’abîment, note Catherine Renard. Il faut compter 2 à 3 mois pour les viandes préparées et 15 à 18 mois pour celles entières ou en portions, 3 à 6 pour les poissons et jusqu’à 24 mois pour les fruits et légumes. »

Bio ou pas, j’arbitre comme il faut

Trop cher le bio ? « Pas toujours, notamment sur les produits secs, les laitages, les aliments non transformés, nuance Sarah Martel. Les pâtes ou le riz bio souvent complets, ont de meilleures valeurs nutritionnelles ! » On privilégie aussi le bio issu de systèmes de circuits courts et ventes directes (AMAP, marchés paysans, Drive Fermier, Bienvenue à la ferme) et les supermarchés coopératifs qui permettent de bénéficier des produits de meilleure qualité au prix le plus juste.

Je décrypte les étiquettes

Attention aux “ficelles” pour nous faire payer plus : celles des industriels (le pack de 4 tranches de jambon passé de 160 g à 120 g ou encore le poids de fromage blanc passé de 1 kg à 900 g, au même prix) et celles des marques et distributeurs (promos plus chères que sans promo). On regarde le prix au kilo !

J’achète de saison

Le transport des denrées agricoles et alimentaires représente près de 30 % des transports de marchandises en France, et la production de légumes sous serre chauffée émet 10 à 15 fois plus d’émission de gaz à effet de serre que celle en plein champ. « Consommer de saison contribue en plus à varier son alimentation et apporte des fruits et légumes au plus fort de leurs apports, explique Benjamin Allès. En France, on a l’avantage d’avoir une production variée toute l’année ! »

Je pense aux surplus, aux “moches” et aux dates courtes

« Les fruits et légumes qui ne correspondent pas aux normes esthétiques offrent les mêmes apports pour le corps et le même goût que les normés », indique Catherine Renard. Il ne faut pas hésiter à en profiter car la plupart des distributeurs (Carrefour, Casino, Monoprix, Lidl, Marché U, Leclerc, Intermarché… ) les proposent à prix cassé (1 à 2 € le kilo). Quant aux produits frais (viande, poisson laitages… ), on peut les acheter en moyenne 35 % moins cher si la date de péremption est proche. Il faut alors les consommer rapidement ou en faire des préparations et les congeler. Certaines enseignes (Nous anti-gaspi, Nogasp… ) ont même fait leur spécialité de ces produits différents ou proches de la date limite de consommation.

Alimentation et inflation : le point avec un sociologue

Jean-Pierre Poulain, sociologue et anthropologue à l’Université de Toulouse-Jean Jaurès, a répondu à nos questions.

Quels facteurs influencent le plus les achats alimentaires ?

Le prix, le goût, l’influence sur la santé, la praticité, l’écologie… Mais ces achats sont aussi déterminés par nos cultures, nos routines et nos plaisirs.

Quand tout augmente, l’alimentation est-elle sacrifiée ?

Oui, et ce n’est pas une question de choix : c’est lié à la structure de nos budgets. De plus en plus de dépenses sont contraintes (loyer, remboursement d’emprunts, eau, électricité, téléphone… ) et le reste à vivre, ce qui reste dans le porte-monnaie, tend à se réduire. L’alimentation est de fait directement impactée. C’était vrai avant la crise et cela s’accentue avec.

La précarité économique empêche-t-elle de manger équilibré ?

Le risque est incontestablement grand. Les premières victimes sont les produits de qualité que certains ne peuvent plus s’offrir. Cependant, certains s’adaptent en mettant moins de produits préparés dans sa liste de courses et en cuisinant plus. Pour ceux-ci, la qualité de l’alimentation peut donc être maintenue, voire améliorée, mais cela suppose de disposer de temps et de savoir-faire.

Quels aliments pour faire le plein de fer quand on est végétarien ?

e n’est pas parce que vous ne mangez pas de viande blanche ou rouge que vous devez forcément souffrir d’anémie. Heureusement, la nature nous offre un vaste choix d’aliments délicieux et riches en minéraux, en vitamines, et en oligoéléments, dont le fer. En voici quelques exemples :

Miser sur les algues pour faire le plein de fer

L’algue la plus riche en fer est l’ao-nori (234 mg/ 100 g). On retrouve ensuite la laitue de mer (78,9 mg/100 g) et le wakamé atlantique (61,5 mg/100 g). (Source 1.)

D’autres algues en contiennent une quantité moindre, mais intéressante : le nori (37 mg / 100g), la dulse (34,8 mg / 100g) ou encore la spiruline (28,5 mg / 100g).

Miser sur les graines pour faire le plein de fer

Environ 30 grammes des graines de citrouille contiennent un milligramme de fer, ce qui représente 5% de l’apport journalier recommandé. En les dégustant crues, ou rôties 15-20 minutes à la poêle, vous pourrez profiter de leurs bienfaits et de leur saveur.

De nombreuses autres graines permettent de faire le plein de fer (source 1) :

 

  • les graines de cumin (66,4 mg / 100 g),
  • les graines de fenugrec (33,5 mg / 100 g),
  • les graines de fenouil (18,5 mg / 100 g),
  • les graines de coriandre (16,3 mg / 100 g),
  • les graines de carvi (16,2 mg / 100g),
  • etc.

Miser sur le chocolat noir pour faire le plein de fer

Bonne nouvelle : le chocolat (noir) contient du fer ! Plus précisément, le cacao, non sucré, en poudre, en contient 48,5 mg / 100 g. Le chocolat noir sans sucres ajoutés, avec édulcorants, en tablette, en contient 22,8 mg / 100 g.

En consommer de façon modérée permet de maintenir l’équilibre nutritionnel de nos repas. Alors n’hésitez pas à croquer dans un gâteau fait maison, ou à vous accorder quelques carrés en cas de coup de barre.

Nos idées de recettes santé végétarienne avec du chocolat :

Miser sur les épinards pour faire le plein de fer

Une portion de 100g d’épinards cuits contient à la fois du fer (2,14 mg) et de la vitamine C (2,1 mg), qui en facilite l’absorption. Les manger crus est également une option équilibrée, mais la cuisson va produire une plus grande quantité de fer.

Grâce à son apport en magnésium, (54,4 mg / 100 g) une poignée d’épinards aide également à maintenir l’intestin en bonne santé.

Nos idées de recettes santé végétarienne à base d’épinards :

Miser sur les lentilles pour faire le plein de fer

Parfaites pour les végétariens, les lentilles contiennent peu de calories, beaucoup de fibres, et plein de protéines, ainsi que du fer. Comme de nombreuses légumineuses, elles nous aident aussi à lutter contre les risques de cancer. 100 g de lentilles blondes cuites fournissent 2,5 mg de fer. 100 g de lentilles vertes cuites fournissent 2,45 mg de fer. 100 g de lentilles corail fournissent 2,2 mg de fer

Nos idées de recettes santé végétarienne à base de lentilles :

 

Miser sur le riz complet pour faire le plein de fer

Cet aliment très simple est riche en fer et en vitamine B, deux nutriments qui aident à lutter contre la fatigue, et en fibres. Le son de riz contient en effet 18,5 mg / 100 g.

Ajoutez-en à vos plats à base de légumes, et, pourquoi pas, à la place des céréales industrielles au petit déjeuner, en y rajoutant du lait et du sucre.

Nos idées de recettes santé végétarienne à base de riz :

 

iser sur les choux de Bruxelles pour faire le plein de fer

Halte aux idées reçues et aux traumatismes de la cantine ! Les choux de Bruxelles souffrent d’une très mauvaise réputation (gustative), alors qu’ils sont excellents pour la santé, et qu’ils peuvent même régaler vos papilles. Ces petits choux vous aident à faire le plein de fer, et vous apportent également des fibres, des nutriments antioxydants et des vitamines.

Rappel – Quelle quantité de fer par jour ?

Selon l’Anses, l’Agence nationale de l’alimentation, les apports permettant de couvrir théoriquement nos besoins journaliers en fer (source 2) sont de  :

  • 11 mg/j pour les nourrissons de 6 mois à 1 an,
  • 5 mg/j pour les enfants de 1 à 2 ans,
  • 4mg/j pour les enfants de 3 à 6 ans,
  • 6 mg/j pour les enfants de 7 à 11 ans,
  • 11 mg/j pour les adolescents de 12 à 18 ans et les adolescentes non menstruéesou dont les pertes menstruelles sont faibles à modérées,
  • 13 mg/j pour les adolescentes dont les pertes menstruelles sont élevées,
  • 11 mg/j pour les hommes de 18 ans et plus et les femmes dont les pertes menstruelles sont faibles à modérées,
  • 16 mg/j pour les femmes de 18 ans et plus dont les pertes menstruelles sont élevées, les femmes enceintes et les femmes allaitantes,
  • et 11 mg/j pour les femmes ménopausées.

Associer des légumes riches en fer avec des aliments riches en vitamine C

De nombreux légumes contiennent du fer non héminique, difficilement absorbé par notre corps. La bonne nouvelle est qu’il suffit d’associer ces aliments à de la vitamine C pour que l’organisme arrive à remplir ses réserves de fer. Suivez nos quelques idées de mélanges bénéfiques :

Épinards et poivrons rouges pour faire le plein de fer

Il existe une foule de possibilités pour cuisiner ces deux légumes. Crus, en salade, rôtis, sautés à la poêle…vous pouvez même farcir un poivron avec des épinards ! Un fil d’huile d’olive et un peu d’ail frais ajoutent une touche parfumée idéale pour sublimer le goût de ces légumes.

Brocolis et tomates pour faire le plein de fer

Des brocolis cuits à la vapeur mélangés à un pesto de tomates séchées sont non seulement délicieux, mais aussi un excellent moyen pour augmenter son apport en fer. Le matin, vous pouvez les préparer en omelette après les avoir coupés en petits morceaux. Et si vous voulez faire le plein de légumes, vous pouvez faire sauter le brocoli pendant quelques minutes avec des tomates, des oignons, des champignons, de l’huile d’olive, de l’ail et des herbes de Provence. Servez ce mélange avec un peu de riz ou de quinoa, et vous aurez un repas parfaitement équilibré.

Haricots noirs et chou pour faire le plein de fer

Pour combiner ces deux produits, vous pouvez les préparer en salade, les faire revenir à la poêle, ou préparer des “maki” en utilisant les feuilles de chou pour faire un rouleau rempli d’haricots.

Lentilles et choux de Bruxelles pour faire le plein de fer

Oubliez les préjugés et les traumatismes de la cantine. Grillées au four ou au barbecue, les choux de Bruxelles sont un excellent accompagnement pour les lentilles. Ajoutez quelques feuilles de salade et vous avez de quoi vous régaler.

Chocolat noir et fraises pour faire le plein de fer

Cette version sucrée riche en fer et en vitamine C fonctionne avec n’importe quel fruit. Faites fondre le chocolat noir et trempez-y des quartiers d’orange, de morceaux de fraise ou de kiwi. Mixez-les pour obtenir un smoothie ou bien laissez-les quelques heures au congélateur pour que le chocolat durcisse, selon vos envies.