L’importance de la santé du cerveau

La promotion de la santé du cerveau est importante, car notre cerveau, qui est le centre de commande de notre corps, joue un rôle essentiel dans notre bien-être général. Le cerveau commande tout : nos pensées, nos émotions et notre comportement en passant par nos mouvements, nos sens et nos fonctions corporelles. Maintenir le cerveau en bonne santé peut prévenir ou retarder l’apparition du déclin cognitif et des maladies du cerveau telles que la maladie d’Alzheimer.

De récentes recherches ont montré qu’il existe plusieurs mesures que vous pouvez prendre pour favoriser la santé du cerveau et retarder ou prévenir les troubles cognitifs.

Il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour réduire votre risque de démence.

Comment favoriser la santé du cerveau ?

Dans les sections suivantes, nous nous intéresserons à ce que vous pouvez changer pour promouvoir la santé du cerveau, lorsqu’il existe des preuves de réduction du risque de démence. Plusieurs de ces facteurs sont également associés à d’autres bienfaits pour la santé, comme la réduction du risque de cancer ou d’autres maladies chroniques.

L’Organisation mondiale de la Santé, la Lancet Commission et d’autres chercheurs ont examiné les données probantes et formulé des recommandations sur plusieurs façons de favoriser la santé du cerveau et de réduire le risque d’être atteint de démence. Ces recommandations portent sur les sujets suivants dont il sera question dans cette leçon :

  • Activité physique, comportement sédentaire et sommeil
  • Gestion du poids, régime alimentaire et nutrition
  • Santé des vaisseaux sanguins
  • Tabagisme et alcool
  • Activité cognitive (cérébrale) et sociale
  • Autres conditions de santé et effets secondaires des médicaments

Source: https://www.mcmastervieillissementoptimal.org/multimedia/risque-de-demence

Les bienfaits de la marche pour la santé : un pas vers un vieillissement optimal

10 avril 2024 – Université McMaster –

Le printemps est enfin arrivé! Le temps plus chaud et les journées plus ensoleillées rendent les sorties extérieures plus faciles et agréables. Si vous cherchez des moyens de rester actif, ajouter une marche quotidienne à votre routine est une activité reconnue pour sa simplicité et son profond impact sur notre santé. La marche offre plusieurs avantages : elle peut contribuer à améliorer la santé cardiaque, à faciliter la récupération après un AVC, à réduire la douleur et à améliorer la fonction physique. Que cela fasse déjà partie de votre routine ou que vous cherchiez des façons de changer les choses, nous avons compilé quelques informations sur les bienfaits de la marche pour vous informer et vous motiver.

Certains des avantages de la marche

Santé et mobilité des articulations : La marche régulière peut soulager la raideur des articulations et des muscles, favorisant ainsi la flexibilité et la mobilité. Puisque c’est une activité à faible impact, la marche réduit la tension sur les articulations, ce qui en fait un exercice idéal pour les personnes souffrant d’arthrite ou d’autres problèmes articulaires. En gardant les articulations souples, la marche aide à conserver son indépendance et améliore sa qualité de vie globale.

Santé cardiovasculaire : La marche rapide stimule la circulation sanguine, renforce le cœur et abaisse la tension artérielle. Cet exercice aérobique améliore la santé cardiovasculaire, réduisant le risque de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et d’autres maladies cardiovasculaires. Une marche régulière peut également aider à gérer les niveaux de cholestérol, contribuant ainsi à un cœur plus sain.

Bien-être mental : Les bienfaits de la marche ne sont pas seulement physiques. La marche a également un impact positif sur la santé mentale. Des promenades régulières à l’extérieur nous exposent à la lumière naturelle et à l’air frais, améliorant ainsi notre humeur et réduisant le stress. Cela offre également une opportunité de solitude et de réflexion, favorisant la clarté mentale et la résilience émotionnelle. Quant aux groupes de marche, ils offrent de la camaraderie et un sentiment de communauté, améliorant encore davantage notre bien-être.

Gestion du poids : La marche, associée à une alimentation équilibrée, facilite la gestion du poids en brûlant des calories et en améliorant le métabolisme. Même des promenades courtes et fréquentes peuvent contribuer à la dépense calorique et aider à prévenir la prise de poids liée à l’âge.

Densité osseuse et prévention des chutes : La marche est un exercice qui aide à préserver la densité et la force osseuse, réduisant ainsi le risque d’ostéoporose et de fractures. Des os plus solides, associés à un équilibre et une coordination améliorés grâce à la marche, peuvent réduire le risque de chutes chez les personnes âgées. Cela peut aider à maintenir l’indépendance et à prévenir les blessures.

Santé cognitive : Une activité physique régulière, comme la marche, réduit le risque de déclin cognitif et de démence chez les personnes âgées. La marche stimule le flux sanguin vers le cerveau, favorisant ainsi la neuroplasticité et les fonctions cognitives. En gardant votre corps et votre esprit actifs, la marche peut contribuer à une vie plus longue et plus saine.

L’intégration de la marche à votre routine quotidienne ne nécessite pas d’équipement coûteux ni de plans élaborés. Enfilez simplement des chaussures confortables, sortez et profitez du grand air. Commencez par de courtes promenades et augmentez progressivement la durée et l’intensité à mesure que la forme physique s’améliore. N’oubliez pas de consulter un professionnel de la santé avant de commencer tout nouveau programme d’exercice. Lisez nos ressources ci-dessous pour approfondir ce sujet.

Source: https://www.mcmastervieillissementoptimal.org/actualite-a-la-une/detail/hitting-the-headlines/2024/04/10/les-bienfaits-de-la-marche-pour-la-sant%C3%A9-un-pas-vers-un-vieillissement-optimal

L’accident vasculaire sanguin

L’AVC arrive n’importe quand. Sa prise en charge est une course contre la montre. Pour intervenir vite, il faut reconnaître les symptômes et appeler le 15. Cette infographie simple et concrète mérite d’être largement diffusée. Huit fois sur dix, une artère cérébrale se bouche, comme sur le schéma. Un AVC se traduit par plusieurs symptômes, qui ne se manifestent pas forcément tous en même temps : des maux de tête intenses, un déficit de la sensibilité sur un membre (bras ou jambe), des troubles de la compréhension, une perte du langage… Pour donner une image, une campagne de communication représentait une personne souffrant d’un AVC sous la forme d’une poupée de chiffon qui s’affale sur un côté. Si le patient est pris en charge rapidement à l’hôpital, si possible dans l’heure, on pourra détruire le caillot en pratiquant une thrombolyse. A savoir également : l’hypertension artérielle quadruple le risque d’AVC. Cela vaut la peine de se dépister et de prendre un traitement. Restons vigilants 😊

Source: https://www.linkedin.com/posts/claire-mounier-vehier-4115181a9_santaez-praezvention-santeautravail-activity-7151164567727841280-JL3v?utm_source=share&utm_medium=member_ios  

Diabète de type 2 : quels types de pains privilégier ?

Les Français consomment en moyenne près de 30 millions de pains par jour ! Qu’il soit blanc, complet ou au seigle, son index glycémique du pain varie en fonction de sa composition et de sa fabrication. Quelle variété privilégier quand on souffre d’un diabète de type 2 ? Le point avec le Pr Gaétan Prévost, endocrinologue au CHU de Rouen.

Le diabète de type 2, qui concerne 90 % des diabétiques, et nécessite que des modifications de l’hygiène de vie soient mises en place, notamment un ajustement du régime alimentaire. En effet, une alimentation équilibrée permet de favoriser le contrôle du diabète de type 2. En ce qui concerne le pain, largement consommé en France, qu’il soit complet ou blanc, il n’aura pas les mêmes effets sur la glycémie. Aussi, si vous souffrez de diabète de type 2, mieux vaut privilégier les variétés à index glycémique bas.

Qu’est-ce que le diabète de type 2 ? Définition.

Le diabète se caractérise par une hyperglycémie, c’est-à-dire une concentration de glucose trop élevée dans le sang. « Si le diabète de type 1 est une maladie auto-immune causée par le dysfonctionnement de lymphocytes T qui détruisent les cellules ß du pancréas, le diabète du type 2 résulte d’un double mécanisme : une insulino-résistance, c’est-à-dire une diminution de la réponse cellulaire et tissulaire à l’insuline ainsi qu’un défaut de sécrétion d’insuline », explique d’emblée le Pr Gaétan Prévost.

Le diabète de type 2 touche majoritairement les personnes ayant une surcharge pondérale au niveau abdominal. « L’accumulation de graisse, responsable de l’insulino-résistance qui est une composante majeure dans la physiopathologie du diabète de type 2, va être délétère sur le métabolisme du glucose. », poursuit le spécialiste.

Quelle alimentation adopter ?

L’idée n’est pas de se priver mais d’adopter une alimentation équilibrée. « Il n’y a pas vraiment d’aliment interdit, rappelle le Pr Prévost. Mais, mieux vaut limiter les sucres rapides comme les bonbons, les gâteaux ou encore les sodas qui vont augmenter rapidement le taux de glycémie et induire un pic d’insuline, ainsi que les produits trop manufacturés. »

Il est aussi conseillé de privilégier des aliments à index glycémique faible, plus rassasiants, qui permettent un bon équilibre glycémique de l’organisme sans variation importante.

Pourquoi faut-il privilégier du pain à index glycémique faible lorsque l’on est diabétique de type 2 ?

L’index glycémique des pains varie en fonction de leur composition et de leur fabrication. Ainsi, la baguette confectionnée avec de la farine blanche a un index glycémique élevé (70) tandis que le pain intégral a un index glycémique faible (35). « Plus le pain sera blanc, plus son index glycémique sera élevé, confirme le Pr Prévost. Mieux vaut donc manger du pain complet… que du pain de mie ! »

Les pains à l’index glycémique le moins élevé sont :

  • le pain au levain : IG 35
  • le pain intégral : IG 35
  • le pain aux céréales : IG 35
  • le pain de seigle : IG 40
  • le pain à la farine de kamut : IG 45
  • le pain d’épeautre : IG 45
  • le pain au sarrasin : IG 50.

Diabète de type 2 : quel est le traitement ?

Le traitement du diabète de type 2 s’appuie principalement sur une modification thérapeutique du mode de vie : l’adoption d’une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et une perte de poids.

Source: https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/diabete-de-type-2-quel-pain-choisir-2159832

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Sensibilisation sur les cellules cancéreuses

D’après l’INRAE, une consommation régulière de sucre simple permet aux cellules tumorales de se développer. Mais qu’en est-il si l’on supprime totalement le sucre de notre alimentation ?

Les avis scientifiques semblent très mitigés sur cette question de la prolifération des cellules cancéreuses provoquée par la consommation de sucre. Si les scientifiques s’accordent tous à l’idée que le sucre simple est dangereux pour la santé, les ôter du régime alimentaire n’est pas ce qui favoriserait la mort des cellules tumorales. Voici ci-dessous, tout ce que vous devez savoir à ce sujet.

Voici le mécanisme de prolifération du cancer en présence de typologie de sucre !

L’INRAE dans son article publié en octobre 2022 dit que la consommation régulière de sucre représente une potentielle menace pour la santé (obésité, prolifération des cellules cancéreuses, AVC, diabète de type 2, carie dentaire, etc.). Et, pour appuyer ses écrits, le site classifie les différents glucides responsables de ces maladies précités. Quels sont ces différents sucres ?

1. Sucre simple : quel impact de ce glucide sur le cancer ?

Les glucides simples ou encore monosaccharides sont responsables du taux élevé de la glycémie dans le sang en raison de la seule molécule qu’ils contiennent. Ce qui permet au sang de l’absorber très facilement. Formés à partir de carbone, ils possèdent un pouvoir très sucrant. C’est d’ailleurs ce qui les rend potentiellement dangereux pour l’organisme et les cellules tumorales qui s’y trouvent.

2. Les disaccharides : l’impact de ce sucre double sur les cellules cancéreuses

Les sucres doubles tirent leur nom des deux molécules qui les composent. C’est le cas du sucre blanc qui contient la molécule de glucose et la molécule de fructose. Ces deux molécules, une fois dans l’organisme, sont transformées en sucre simple par le tractus gastro-intestinal. Toutefois, la présence de fructose est généralement le véritable danger. Provenant des tiges de cannes et de la racine de betterave, il serait plus addictif que la cocaïne. Il est responsable de maladies comme le diabète, la prolifération de cancer et même la tuberculose.

3. Les polysaccharides : bénéfice ou inconvénient du sucre complexe ?

Composé d’une dizaine voire de milliers de molécules, les sucres complexes sont généralement les plus recommandés en raison de leur décomposition assez difficile pour l’organisme. Ils sont certes transformés en sucres simples, mais, ils sont connus comme des agents qui augmentent très lentement la glycémie dans le sang.

Voici comment le sucre développe les cellules cancéreuses ?

En fait, le sucre est connu pour rendre addictif. C’est de cette dépendance que s’engraissent les cellules cancéreuses. Comment ? En effet, à travers la perturbation de la fonction des mitochondries, les cellules cancéreuses ne vont pas brûler le sucre, mais a contrario, le fermenter. Cette fermentation, selon le site AMOENAgénère de “l’acide lactique, qui permet aux cellules” cancéreuses de pénétrer dans les tissus environnants” plus aisément. On advient à cette conclusion du Biologiste Lewis Cantley qui stipule à la Radio Allemande (ARD) “les cellules cancéreuses dépendent du sucre … Sans lui, elles meurent”. En clair, pour ce biologiste, “en absence de sucre, les cellules cancéreuses meurent”.

Doit-on bannir le sucre des aliments ?

Les spécialistes répondent qu’un sujet porteur de diabète, de cancer doit supprimer le sucre de son régime alimentaire. Et, si on se réfère à la thèse du Biologiste Lewis Cantley, oui, les personnes porteuses de cancer doivent bannir le sucre de leur alimentation. Mais, et c’est ici que la science réfute cette thèse, comment l’organisme peut-il fonctionner correctement en cas d’absence de glucose ? Surtout quand on sait que le glucose est très important pour le cerveau.

Source: https://www.caminteresse.fr/sante/les-cellules-cancereuses-meurent-elles-en-absence-de-sucre-11189446/